Les livres de l’abbaye
Un recueil de poèmes et de Hai-ku de sœur Immaculata.
Académie des jeux floraux – Prix Henri Fayolle 2016
Dans le silence, assidûment recherché, la beauté divine se révèle fugitivement au poète. Et le Verbe se fait silencieusement musique, pleine de charme.
« L’écho du passé frappe à la porte et je regarde la crête pour y puiser le souvenir Elle était là déjà la montagne de toute sa présence immense. Elle foisonnait d’appels De toutes parts s’y arrimaient nos rêves, notre destin. Il fallait avancer, grandir. Il le fallait comme pour élargir l’espace devant nos pas et l’horizon là bas n’avait de seuil que ce haut mur de la montagne. »
Prose de sœur Immaculata.
Livre d’Heures est la suite du beau recueil Hymnaire des jours écrit par le même auteur.
» Ce titre si évocateur fait penser aux miniatures qui marquent non seulement les heures mais les saisons, tant les deux sont liées. Livre d’Heures… Le monastère en sa totalité le devient dont la vie s’écoule telle les feuillets de ce beau livre en train de s’écrire pour l’éternité. Les heures y sont sacrées. Le cadran solaire participe de ce caractère, lui qui discrètement marque d’une ombre l’écoulement du temps.
Le clocher anime l’heure, il la proclame, il la tinte, il l’arrime au ciel. Ensemble, clocher et cadran nous font saisir le sens mystérieux et profond du temps.
Car peut-être que, comme l’écrit Angelus Silesius : « L’éternité ignore tout des années, des jours, des heures. Ah ! Que n’ai-je pas encore trouvé le Centre ? »
Collection de Hai-Kai et de poèmes de sœur Immaculata
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Regards sur l’invisible de sœur Immaculata
Florilège de l’invisible de sœur Immaculata
Ce Florilège de l’Invisible, s’offre comme un recueil de poèmes « poème d’un cœur recueilli ». Nés de la lectio divina, lecture savoureuse et priante de l’Écriture Sainte, mûris dans la prière d’une moniale bénédictine et dans le jaillissement toujours vivant de la liturgie, ils savent passer les frontières et nous dire « l’Invisible du visible ».
Prose de sœur Immaculata.
Hymnaire des jours est le fruit d’un regard attentif, heureux de reconnaître au fil des saisons et de l’année liturgique, les traces de Dieu dont la beauté guérit le monde.