Les nouvelles du chantier mars 2016

MARS 2016

Chers amis bâtisseurs,
Les trois premiers mois de l’année ont vu une belle avancée du chantier sous le regard attentif et vigilant de saint Joseph placé provisoirement sur les marches du sanctuaire.
L’autel a été acheminé depuis la ferme où il avait été déposé à son arrivée d’Ozon. C’est un bloc de pierre tendre de Charente qui pèse près de trois tonnes. Le manitou n’entrant pas dans l’église, l’autel a été repris par deux transpalettes manuels. La plus grande difficulté était de lui faire monter les trois marches du sanctuaire et de le poser au millimètre près sur le socle préparé pour le recevoir. Monsieur Pierre-Jean COMBIER venu avec trois aides efficaces et ingénieux ont eu raison de la difficulté mais non sans peine. Il faut dire que Monsieur COMBIER est, selon notre architecte : « l’homme des solutions ». Il y en aura eu quelques-uns comme cela qui auront permis le bon déroulement du chantier et nous leur en sommes très reconnaissantes.

Pour le 11 février, la communauté découvre la belle statue de Notre Dame sculptée par Pascal BEAUVAIS en pierre du Poitou, et don d’une amie du monastère. En attendant de prendre sa place dans l’église, elle est sous le cloître et nous invite au recueillement par ses lignes très pures et son humble gravité toute de douceur et d’intériorité. Sa main sur le Cœur de Jésus nous conduit à la confiance, comme ce geste si familier de la main de l’enfant sur le bras de sa mère.

L’entreprise DUCLOS de SAINT GIRONS, connue depuis longtemps, a réalisé avec application et talent la pose du chauffage au sol. Sept kilomètres de tuyaux sillonnent l’isolant, cranté pour les maintenir. Ouvrage d’art qui sera malheureusement enfoui sous la chape liquide (90 tonnes) coulée en quelques heures avec virtuosité par TECNISOL selon une opération-prestige menée par Monsieur Pierre-Jean COMBIER. Trois énormes camions se sont succédés pour préparer le mélange coulé par deux pompes, le niveau étant donné par les trépieds posés tous les deux mètres. D’abord à la tribune, puis dans le sanctuaire et la nef, la marée grise s’est répandue sans déborder sur la peinture à la chaux des murs déjà terminée. Travail d’art là encore.

Un mois de séchage au moins est requis pour une bonne efficacité, avec une mise en chauffe progressive. Dès le mois d’avril le dallage sera posé, 600m2 en pierre dite « chandoré », pierre du Dauphiné d’une carrière du Bugey.
Puis nous procèderons aux aménagements avec l’installation des stalles auxquelles il faut adosser des abat-sons qui sont à l’étude en ce moment.
Parallèlement, la reprise des joints du clocher a été réalisée avec succès et la façade ouest exposée aux intempéries semble bien protégée. Des gouttières en cuivre ont été posées pour favoriser la réussite de ces travaux difficiles.
Le clocher ayant retrouvé son étanchéité, Monsieur VIDAL, l’homme de l’art, a pu mettre en œuvre le plafond vouté du passage entre le cloître et l’église en réalisant en plâtre une croisée d’ogives qui est un vrai chef d’œuvre. L’entreprise EGA, toujours fidèle au poste, est attentive à suivre les avancées et à placer ses fils électriques au bon moment, au bon endroit, dans un esprit de collaboration très appréciable. Construire une église n’est pas courant, et chacun est heureux de participer à une si belle œuvre pour Dieu.
Chers amis, de l’épreuve d’endurance que nous partageons avec vous depuis des années, le terme approche mais les derniers parcours mobilisent encore toute notre énergie tant matérielle que spirituelle. Nous vous remercions de nous aider encore pour cette nouvelle étape qui nous achemine vers cette première Messe tant attendue qui verra le Seigneur venir habiter sa Maison. Chacun de vos dons hâte cette réalisation. Soyez en intensément remerciés. Présentant à Dieu toutes vos intentions, nous vous redisons notre prière dans la ferveur du temps pascal.